Comptage des points/manche

À la fin d’une partie de jeu de dames, il peut y avoir deux configurations, soit un des participants est déclaré gagnant, soit la partie est considérée comme nulle, ou égale, il n’y alors pas de perdant. Dans le premier cas, cela correspond à soit un abandon, soit un joueur s’est fait dérober toutes ces pièces. Dès lors, celui qui a « mangé » tous les pions de l’autre, ou qui n’a pas déclaré forfait, remporte la manche et obtient une manche de gagnée. On ne compte pas les points, mais le nombre de manches victorieuses.
Dans le cas où il y a égalité, c’est-à-dire que les deux joueurs s’accordent sur le fait que la partie ne peut être gagnée, alors aucun participant n’est déclaré gagnant. Les deux concurrents ne cumulent donc pas de points de manche gagnée. La partie est déclarée nulle. Les joueurs :
Le jeu de dames est un jeu de société très répandu. Il est joué partout dans le monde depuis bien longtemps. De nombreuses compétitions existent pour ce jeu. Dès lors, des joueurs sont sortis du lot, et se sont imposés sur la scène internationale. Ils sont devenus des références pour tous les passionnées de cette discipline. Certains ont également laissé leur trace dans ce jeu en associant leur nom à leurs coups favoris.

Isidore WEISS est un chapelier français, né en 1867 et décédé en 1936, il a su s’imposer à la belle époque du jeu de dames. Son nom est aujourd’hui utilisé en référence à son action qui consistait à créer une répétition de coup sur l’aile droite du plateau. Il fut 7 fois champion du monde de dames, entre 1899 et 1911. Il a été également vice champion du monde en 1912 face au joueur Hoogland. Au niveau national, c’est en 1899 qu’il fut sacré champion de France.

Maurice RAICHENBACH, allias le petit Mozart du Damier, est né en 1915 et mort en 1998, était un joueur renommé franco-polonais. Il commença à pratiquer dès l’âge de 10ans, et fut sacré champion du club de damier de la Seine en 1929. Par la suite, il réussit à devenir à 18 ans, le plus jeune champion du monde de cette discipline. Cette prouesse lui offrit la naturalisation française. Il fut quintuple champion du monde de dames en simple, 2 fois vice champion du monde. Il renoncera par la suite aux compétitions pour devenir à 30 ans, un homme d’affaire dans le prêt-à-porter.

Pierre GHESTEM était un prodige du jeu de dames, mais aussi de bridge et d’échecs. Né en 1922 et décédé en 2000, il fut champion du monde en 1945 et en 1947, puis en 1948 3eme au championnat du monde. Il a été également 2 fois champion de France.